nous voici a la veille de la toussaint ,
une periode bien triste , et une foule de souvenirs qui remontent
,je me revois , petite, accompagnant maman au cimetière pour y fleurir les
il faisait toujours tres froid !
a l'epoque ,
je ne comprenais pas le sens de ce long chemin que nous faisions a pied ,
dans le froid glacial , les pieds gelés ,
le visage meurtrit par le froid d'un vent d'est piquant !
aujourd'hui , elle n'est plus là , et c'est moi qui vais aller fleurir sa dernière demeure ....
il fait bien moins froid qu'autrefois ,
mais a present , le froid est en moi ...
le vent ne me pique plus autant le visage ,
car ma peau est tannée , j'ai pris de l'age
mes pieds ne me semblent plus aussi glacé ,
le corps est devant la tombe ,comme figé
les yeux sont rougis , par les larmes
mon coeur est gros ,le chagrin me desarme
ce n'est plus une promenade
mes parents sont absents , la pierre est froide
j'ai beau parler , personne ne repond
de ma gorge nouée , il ne sort plus aucun son
c'est a mon tour d'y amener mes enfants
pour fleurir les grands parents
les choses ne prennent un sens que lorsqu' on les a vecues
perdre un etre cher ,
c'est pour le coeur ,
une bien grande misère
il ressent une profonde douleur
et triste , il se resserre
a chacun d'entre vous
je pense a cet instant
quand, le regard flou
vous fleurirez votre maman
edith