le cougnou ou bonhomme de noel est traditionnellement servi ou offert la veille de noel
c'est un petit bonhomme façonné a base d'une pate levée briochée
dans laquelle on incorpore du sucre perlé et des raisins secs !
il était de tradition, dans le temps ,qu'apres le messe de minuit , les paroissiens degustent ensemble ce cougnou gracieusement offert par la parroisse !!!
accompagné d'un bol de chocolat chaud !!!
Cougnou
Le pain de Jésus ou cougnou est une viennoiserie typique de la Belgique
et du nord de la France.
On la consomme durant la période de la Saint-Nicolas et de Noël.
Le pain de Jésus est un pain brioché dont la forme rappelle celle de l'enfant Jésus emmailloté. Il peut aussi avoir la forme spéciale d'un pain à deux têtes. Parfois, on ajoute à la pâte des raisins secs, des pépites de chocolat ou des grains de sucre. Il est habituellement donné aux enfants au matin de Noël mais aussi à la fête de la Saint-Martin. On l'accompagne souvent d'un bol ou d'une tasse de chocolat chaud. Ce pain semble être originaire de l'ancien Hainaut mais son usage se répandit dans toutes les provinces du sud des Pays-Bas belgiques et en Principauté de Liège.
ma recette
ingredients
1 kg de farine
1 demi litre de lait
84 gr de levure fraiche de boulanger( 2 cubes de 42 gr )
3 oeufs
200 gr de beurre mou
150 gr de sucre fin
une pincée de sel
un peu de cannelle en poudre( facultatif )
250 gr de sucre perlé
200 gr de raisins secs
un oeuf battu avec une c a c de lait pour la dorure
recette
versez le lait tiedit dans un grand plat et y delayer la levure
ajouter les oeufs battus avec le sucre et le sel et la cannelle
bien melanger le tout
puis
y incorporer la farine pour obtenir une pate demi ferme
incorporez le beurre ramolli par petites quantités en travaillant la pate a la main
petrir jusqu'a ce que la pate soit bien lisse !!
couvrir la pate d'un drap , et laissez la lever a l'abri des courants d'air dans un endroit chauffé (22° de temperature ambiante sont necessaire !)
pour eviter les coups de froid , moi je la mets dans le four !!
laissez lever une heure au moins !
la pate doit doubler de volume et etre tres légère !!
incorporez le sucre perlé ainsi que les raisins secs
façonnez de petits bonshommes ou deux gros !ou au gré de votre fantaisie !
pour moi trois moyen
et un gros !
dorez au pinceau a l'oeuf battu avec un peu de lait
laissez lever encore 45 min sur le support de cuisson choisit
prechauffez votre four a 210°
et cuire de 10 min si vos bonshommes sont petits
30 min si vous n'en faites que deux gros !
le temps de cuisson varie selon la grosseur de vos bonshommes
L'expression pain de Jésus est largement inconnue, on préfère utiliser le nom local qui varie selon la région :
Le terme cougnou est le plus largement utilisé en Belgique, il est considéré avec cougnole comme des belgicismes par différents dictionnaires :
« Cougnou n.m. Wallon central, méridional et oriental. Bruxelles. Brioche de Noël
[1]. »
Dans le Dictionnaire du patois de Lille de Pierre Legrand :
« Coquille, s. f. Gâteau de forme oblongue que petit Jésus met, le jour de Noël, sous l'oreiller des enfants qui ont été bien sages. J'ignore pourquoi l'on a donné ce nom à ce gâteau, mieux désigné à Cambrai, où on l'appelle
quéniole ou
cuniole, du latin
cunæ, berceau, maillot,
cunalis[2]. »
Dans le Dictionnaire rouchi-français de Gabriel Hécart :
« Quéniole. V.
kéniole. Dans le département de la Meurthe, ces gâteaux se nomment
côgnés ; ils y ont la même figure qu'à Valenciennes et se donnent le jour de l'an
[3]. »Un quénieu champenois
Dans la province de Liège, le mot cougnou est utilisé dans un proverbe déclarant que s'il fait doux à la Noël, il fera froid à Pâques (équivalent du proverbe « Noël au balcon, Pâques aux tisons ») :
« Quand on mange les cougnous au soleil, on mange les cocognes [œufs de pâques] derrière le poêle[5]. » Il existe également un proverbe similaire en
wallon liégeois, mais avec des
bouquettes :
« Qwand on magne les bouquettes à l'houhe, on magne les cocognes ès 'l couleie. » (Quand on mange les crêpes à la porte [sur le seuil], on mange les œufs de Pâques au coin du feu)
[6].